Du K’nex au génie mécanique
Enfant, j’adorais construire et bricoler avec K’nex et Lego. J’ai également bricolé avec mon grand-père, un charpentier, sur de nombreux projets. Cela a éveillé mon intérêt pour la recherche de solutions. J’ai choisi le génie mécanique pour la possibilité de fabriquer des objets tangibles. Mon HAVO (enseignement secondaire aux Pays-Bas) m’a emmené à cette étude HBO (enseignement supérieur), qui a ouvert la voie à l’ingénierie.
Trouver des solutions pratiques
Mon objectif était toujours de garder les conceptions pratiques, de ne pas simplement appliquer la théorie, mais d’assumer réellement le rôle d’ingénieur. Bien que je ne sois pas moi-même dans l’atelier, j’apprécie sa proximité. Cela me permet de suivre de près le processus et d’avoir littéralement le produit final entre les mains.
Différences générationnelles au niveau des connaissances et de l’expertise
Avec Harry, mon collègue immédiat et mon aîné de 25 ans, la coopération est particulièrement harmonieuse. Nos relations sociales sont fluides, en partie parce que nous avons tous deux des intérêts très variés. Cela nous permet d’aborder des sujets variés et nous apprenons beaucoup l’un de l’autre. Sur le plan professionnel, il existe des différences considérables en termes de connaissances et d’expertise.
Tirer les leçons de l’expérience de Harry
Harry apporte avec lui une riche expérience spécifique. Il a passé des années à travailler avec différents composants et pompes, et il connaît le fonctionnement de tout en détail. C’est cette connaissance approfondie qui me manque. Harry a suivi une formation plus traditionnelle en ingénierie mécanique, où il dessinait encore avec un crayon sur du papier. Pour ma part, je connais bien la conception en 3D. Mes connaissances sont plus générales. Je ne sais pas exactement comment une pompe est assemblée, mais je comprends son fonctionnement. Le soudage et le fraisage ne sont pas ma spécialité, mais je sais ce qu’il faut prendre en compte lors de la conception. Je vois souvent plus de possibilités. Si une tâche ne relève pas de l’expertise de Harry, je la complète souvent avec mes connaissances et mon expérience dans d’autres secteurs.
Apprentissage continu et développement professionnel
Au sein de Suurmond, je suis l’un des rares ingénieurs. Par conséquent, je suis souvent celui qui apprend de nouvelles techniques ou qui s’immerge dans de nouveaux projets. Je trouve que plus j’apprends et plus je me développe, plus nous pouvons réaliser des choses en tant qu’équipe en termes de développement de produits et de ventes.
Par exemple, j’ai travaillé avec Wim sur un projet impliquant des contrôles électroniques, ce qui était nouveau pour moi compte tenu de ma formation en ingénierie mécanique. Même si je ne connaissais pas grand-chose à l’électrotechnique, j’ai appris ici à trouver de meilleures solutions aux défis que nous devions relever.
Chez Suurmond, j’ai également suivi un cours supplémentaire en technique de contrôle (ingénierie de mesure et de contrôle). Comme il n’y a que deux ingénieurs ici, je suis souvent chargé d’appliquer moi-même les nouvelles techniques. Personne ne me dit exactement ce qu’il faut faire, c’est à moi de le découvrir. Alors que les grandes entreprises ont souvent des spécialistes qui peuvent enseigner cela, ce n’est pas le cas ici, à l’exception de Wim van der Kolk, qui regarde beaucoup autour de lui. Nous devons donc rester bien informés nous-mêmes. Mon développement continu me permet aujourd’hui d’offrir de meilleurs produits à nos clients et de trouver des solutions techniques qui m’étaient auparavant inconnues.